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[Entrevue avec DJ Malek]

Une étoile du Trance qui n'a pas fini de monter

Une étoile du Trance qui n'a pas fini de monter

À 26 ans, Malek Chamoun, alias DJ Malek, réalise son rêve de DJ le plus cher: performer aux côtés des plus grands noms du circuit Trance et Progressive à l'occasion de l'ultime événement du genre au Québec, le Bal en Blanc.

Le jeune comptable de formation ne tient tout simplement plus en place. «Je suis pas mal excité, lance-t-il. Je n’ai jamais joué devant autant de personnes!» DJ Malek se remémore le premier Bal en Blanc auquel il a assisté. C’était il y a cinq ans. Tiësto y jouait. «Lorsque j’ai vu la quantité de personnes et senti la vibe, je me dis qu’un jour, moi aussi j’allais jouer au Bal en Blanc, raconte-t-il. Je n’aurais jamais cru pouvoir y arriver aussi vite.»

Une carrière fulgurante
Lors de la première soirée où il a fait tourner ses platines, au bar Le Confessionnal en juillet 2008, le chemin s’est tout de suite pavé devant lui. «C’était censé être l’histoire d’une fois, avec des amis, soutient-il. À la fin de la soirée, j’ai eu des demandes de cartes d’affaires de la part de promoteurs». Tout bien réfléchi, la grosse paire d’écouteurs à 250 $ qu’il avait achetée pour l’occasion allait encore lui servir...

«À partir de cette soirée, les choses ont déboulé», signale le jeune homme. DJ Malek s’est alors mis à faire résonner le Trance et Progressive House dans les clubs et afterhours les plus cotés de Montréal: Opera, Beach Club, Karma Club, Club 1234, Warehouse, CircusAfterhours, etc.. «J’ai eu mon premier gig au Circus Afterhours en
janvier 2009, affirme-t-il. À partir de moment, j’y ai été résident pendant un an et demi.» Durant les deux derniers étés, il est passé du côté du Café des Éclusiers. «Une belle expérience », soutient-il.

Une étoile filante?
DJ Malek ne compte cependant pas s’en tenir là: «Maintenant que tout cela est arrivé, qu’il m’est possible d’atteindre mes objectifs, je ne vois pas pourquoi je n’ambitionnerais pas d’avoir une carrière internationale», confie-t-il. «Tout est arrivé très vite, mais j’ai l’intention d’en profiter pleinement», soutient celui qui a eu peur un moment d’être une étoile filante. «Des collègues DJs m’ont mis en garde,
avoue-t-il. Maintenant, j’ai du soutien d’une amie, DJ Insomnia, qui me conseille, me motive et me permet de garder les pieds sur terre.»

DJ Malek croit avoir fait sa place dans la scène Trance montréalaise. «Je pense y avoir les pieds bien ancrés», affirme-t-il, en soulignant l’importance qu’a eu pour sa carrière la campagne de bouche à oreille et la distribution de CD promotionnels. «Ç’a créé une demande. J’ai établi une bonne base de fans. Grâce à eux, j’ai réussi à monter», explique-t-il. Prochaine étape, la production de musique: «C’est important pour rayonner sur la scène internationale. Je travaille d’ailleurs sur ma première production avec Jeremy Sky.
Pour sûr, je la jouerai en exclusivité au Bal en Blanc», confie le DJ.

DJ Malek ouvrira la soirée de la 17e édition du Bal en Blanc, le 24 avril prochain.

http://djmalek.net/