Connexion utilisateur

Sondage

Quel est votre genre musical électronique préféré?
UK Hardcore / Happy Hardcore / Makina / Freeform
45%
Hardcore Breaks / Breakbeat Hardcore / Breaks
13%
IDM / Minimal Techno / Ambient
3%
Hardcore Techno / Frenchcore / Speedcore / Breakcore
10%
Mainstream Hardcore (Gabber) / Hardstyle / Hard Trance
16%
Chiptune / 8 bit / Lo-fi
13%
Votes totaux : 31

[Retour sur Black Light 5]

Le rave n'est pas mort (-vivant)!

Hellraiser - Photo: Alex alias Soundwave

C'est à tout le moins ce que pourrait vous dire le millier de fêtards rassemblé le 30 octobre dernier pour la cinquième édition de Black Light, l’incontournable rave d’Halloween de la capitale nationale. Une nuit endiablée durant laquelle l'Esprit du rave s'est emparé des jeunes raveurs comme des vétérans du vinyle.

« On se sentait vraiment dans un rave. Pas de petites cliques […] juste une grosse gang sur le party », écrit un certain VeDgE sur le forum Ravezone.qc.ca. Et un vrai rave comporte évidemment tous les clichés que l'on aime plus ou moins; de l'odeur de Vicks aux énormes chapeaux fluo en poil, en passant par les torses nus luisants, les jupes affriolantes des raveuses et la chaude humidité qui vous colle à la peau. Or, c'est le pionnier de la scène rave au Québec, DJ Iznogood, qui souligne l'élément principal ayant permis la réussite de la soirée : « je n'ai jamais vu un complexe de salles aussi adapté aux raves »!

C'est que pour l'occasion, les productions Old School ont eu l'audace d’investir le site de Méchoui international, une base de plein air spécialisée dans les festivités en tout genre, à Saint-Étienne. Déguisé en soldat, le commandant des opérations Chris Paris explique qu’il voulait s’offrir « une folie à cinq salles pour l’Halloween, peu importe où ». Le site de Méchoui international, déjà équipé d’une grande terrasse et de quatre salles divisées entre elles par des portes de verres, semblait tout indiqué pour le débarquement. Et c'est à coup d'autobus nolisés pour l'événement que les salles Électro, Hardcore et Trance se sont remplies à en craquer.

terrasse

Malgré le temps peu clément, les fêtards voulant prendre l'air (ou la nicotine) ont pu profiter d'une splendide (mais kitch) terrasse avec feu de bois et musique ambiante. Les deux bars intérieurs, servant alcool jusqu’à 3 h, ont quant à eux fait la joie de bien des clubbers tandis que le kiosque à hot-dogs a rempli les estomacs vides des danseurs en manque d'énergie.

Hardcore à réveiller les morts
Les éloges Hardcore de la soirée reviennent d'abord au tagteam Merku/Miz/Hell’D, qui a réussi à déchaîner une furie gabber sans précédent dans la foule. Hell’D a même reçu un lightstick par la tête tellement sa musique pilonnait le plancher de danse! Cette prestation était d'ailleurs la dernière du DJ Miz, qui accroche ses aiguilles pour un temps indéterminé. Reviendra-t-il hanter nos nuits dans quelques années? Cela reste à voir…

L'équipe tactique Recur et Deadfunk mérite également une mention d'honneur en raison d'une offensive de classiques et de compositions UK Hardcore qui n'a pas manqué de faire bouger frénétiquement les derrières des candy raveurs.

Malgré l'absence de contenu exclusif et l'heure plutôt tardive de sa prestation (4 h 30), la nouvelle recrue de Enzyme Record, le néerlandais Weapon X, a quant à lui réussi à mobiliser les troupes pour ensuite les enflammer avec son gabber mélodique.

mariage

 

 

Fait cocasse ou romantique (c'est selon), la salle Hardcore a été le théâtre d’une demande en mariage en plein climax de la soirée. Souhaitons aux deux tourtereaux une vie commune aussi intense que la musique sur laquelle elle a commencé!

 

  

La pause Drum&Bass
Les raveurs voulant se mettre à l'abri des kickdrums ont quant à eux pu se réfugier dans la salle Drum&Bass atmosphérique. Pas tout à fait un chillroom, cette salle a plutôt couvert une ambiance intime où, tout en dansant calmement, les amateurs en ont eu plein les oreilles. On a même pu apercevoir quelques cerceaux devenir fous sous les coups de hanches enfiévrés de quelques Hula Hoop Chicks.

Pour un participant, Alex, « il est très rafraîchissant d’entendre du Drum&Bass dans un party ». « C’est courageux », souligne-t-il. Aussi à mentionner : le tour de force et la qualité du travail du DJ/producteur Procyon Lotor, qui a dû mixer durant au moins 4 heures tout au long de la soirée.

toilette

Halloween = déguisement
Prétexte idéal pour s'assortir d'un déguisement extravagant, Black Light a encore une fois compté son lot d'originaux. À souligner : la gagnante du concours de costumes en femme de Cro-Magnon, la demoiselle carte routière avec un accident d’automobile sur l’épaule, le Jawa, les délicieuses Lolitas, l'homme toilette sur lequel plusieurs participants se sont assis, le déguisement d’abeille plutôt bancal, Hellraiser lui-même, l'homme au torse nu avec un perroquet sur l’épaule ainsi que le gorille plutôt imposant.

Fièvre du Melbourne Shuffle
La soirée a notamment donné naissance à une petite épidémie; on ne parle pas ici de grippe H1N1, mais plutôt de Melbourne Shuffle, une danse originaire d’Australie. Elle s’effectue principalement au son du hardstyle, mais plusieurs la dansent sur tous les types de Hard Dance et de Hardcore. On a pu apercevoir de nombreuses personnes tenter quelques pas sous l’œil pédagogue de Jackal et sa bande. Une histoire à suivre...

*Les mix des artistes ayant performé dans la salle Hardcore et Drum&Bass seront diffusés sur nos ondes le mois prochain.

Crédits photos

  • Photo #1 : Alex alias Soundwave
  • Photo #2 : Bern alias Dark Anubis
  • Photo #3 : Alex alias Soundwave
  • Photo #4 : Alex alias Soundwave

Vidéos